QUAND VAPOTER APRÈS DENT DE SAGESSE / EXTRACTION DENTAIRE

Vous venez de dire adieu à une dent de sagesse (ou à plusieurs, les plus chanceux connaissent le combo) et, malgré l'anesthésie encore dans les parages, une question vous trotte déjà en tête : "Quand vapoter après une extraction dentaire ?". On vous comprend : que vous utilisiez la cigarette électronique pour arrêter de fumer ou simplement pour le plaisir, l'attente peut sembler interminable. Mais attention, vapoter trop tôt après une opération bucco-dentaire, ce n’est pas sans risque… Alvéolite, retard de cicatrisation, douleurs : évitez de jouer à l’apprenti chirurgien avec votre puff. Alors, quand est-ce qu’on peut fumer / vapoter après une opération ? Combien de temps faut-il patienter après une extraction de dent de sagesse ? Et est-ce vraiment moins risqué que de fumer une cigarette classique ?

 

 

Combien de temps attendre avant de vapoter après une extraction de dent de sagesse ?

 

Pas de suspense inutile : il est vivement recommandé d’attendre au moins 48 à 72 heures avant de vapoter après une extraction de dent de sagesse. Pourquoi ce délai ? Parce que votre gencive vient de subir une véritable zone de travaux et que la moindre aspiration peut compromettre la bonne cicatrisation. En effet, la succion liée à l’inhalation de vapeur, même douce, peut provoquer un délogement du caillot de sang qui protège la plaie. Résultat ? Une complication redoutée par tous les dentistes : l’alvéolite. Et si l’envie est trop forte ? Il vaut mieux alors opter pour une alternative sans inhalation, comme les patchs ou les gommes à la nicotine, le temps que la bouche reprenne du service.

 

 

Vapoter après une extraction dentaire : un frein à la cicatrisation ?

 

Vapoter ou fumer après une opération dentaire peut clairement ralentir la cicatrisation. Même si la cigarette électronique ne contient pas de combustion comme le tabac, elle n’est pas sans impact sur la guérison de la plaie. Deux facteurs principaux sont en cause :

 

• La succion induite par l’inhalation peut déloger le caillot sanguin formé dans l’alvéole, ce qui augmente le risque d’alvéolite sèche, une complication douloureuse et difficile à traiter.
• La chaleur et certains composants de la vapeur, comme la nicotine, peuvent retarder la régénération tissulaire et fragiliser la zone opérée.

 

Des études ont montré que la nicotine, même en l’absence de combustion, réduit le débit sanguin local et nuit à l’oxygénation des tissus, deux éléments essentiels à une cicatrisation rapide et sans complications.

 

On vous en parlait d'ailleurs déjà dans notre blog sur l'utilisation de la vape avant ou après une opération !

 

 

Peut-on vapoter après une opération bucco-dentaire sans risque ?

 

On aimerait vous dire oui. On aimerait. Mais la réalité, c’est que toute intervention chirurgicale dans la bouche, extraction, implant ou chirurgie des gencives, nécessite une cicatrisation propre, rapide et sans perturbation. Et là, vapoter juste après, c’est un peu comme marcher sur une pelouse fraîchement semée : ça complique tout.

 

Même si vapoter est moins dangereux que fumer du tabac, cela reste loin d’être inoffensif après une opération. La vapeur chaude, les arômes et surtout la nicotine peuvent irriter la zone opérée, ralentir la guérison, et parfois même déclencher douleurs ou infections.

 

Sans nicotine, c’est un peu moins risqué, car on évite les effets vasoconstricteurs qui peuvent ralentir la cicatrisation. Mais cela ne règle pas tout : la succion et la chaleur restent problématiques tant que la plaie est à vif.

 

Autrement dit, vapoter après une opération bucco-dentaire, ce n’est pas sans risque. Cela dépend de la complexité de l’acte, de votre état de santé et de la zone traitée. Le mieux reste donc de suivre les recommandations de votre chirurgien-dentiste. Et si l’envie est trop forte, discutez avec lui d’une alternative temporaire (pastille, spray, patch…). Vous souhaitez connaitre le danger de la métatine dans la vape ? Découvrez notre article à ce sujet.