LES CONSĂQUENCES DU CORONAVIRUS SUR LA CIGARETTE ĂLECTRONIQUE
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La mondialisation est un colosse aux pieds d'argile. Si les échanges internationaux ont permis une libéralisation du marché en rendant accessibles divers produits à moindre coût, l'apparition du Coronavirus démontre la fragilité du système.
Nous pouvons déjà voir, de nombreux français se ruer dans les supermarchés pour se constituer un stock de denrées alimentaires. Faut-il faire de même pour le matériel de vape ? Comme les cigarettes électroniques et leurs consommables sont fabriqués en Chine, doit-on craindre une rupture de stock avec le Coronavirus ? Existe-t-il un risque d'être contaminé par le Coronavirus avec une cigarette électronique fraîchement débarquée de Chine ?
En tant que vapoteur ou vapoteuse on se demande ce qu'il faut faire face au Coronavirus et à l'utilisation d'une cigarette électronique. Quel danger peut-il y avoir entre une cigarette électronique et le Coronavirus ? La livraison est-elle assurée par nos services ?
Nous allons vous livrer notre avis sur le Coronavirus et la cigarette électronique, mais avant, nous allons vous exposer la situation actuelle et les conséquences sur le monde du vapotage.
Coronavirus et cigarette électronique : doit-on craindre une rupture de stock ?
Suite au Coronavirus, la plupart des usines chinoises qui fabriquent nos cigarettes électroniques sont à l'arrêt ou commencent à relancer leur production progressivement. La mise en quarantaine de ses ouvriers ainsi que les fermetures préventives des usines ont fortement impacté la cadence de production.
Même si aux dernières nouvelles, le gouvernement chinois incite à la reprise de l'activité dans le secteur industriel, la production peine à se relancer. De nombreux ouvriers étaient en vacances pour le nouvel an chinois dans des régions où le Coronavirus sévissait. La mise en quarantaine de ceux-ci ne leur permet donc pas de rejoindre leur lieu de travail. Il faut savoir que 1000 usines chinoises produisent 90% des cigarettes électroniques et leur consommables. En l'absence d'une reprise forte de leurs activités, une pénurie est à craindre.
Ces ruptures de stock commencent à se faire sentir pour certains produits comme les résistances les plus populaires. Les nouveautés de vapoteuse à venir sont repoussées à une date non définie. Doit-on craindre des ruptures de stock massives dans les semaines à venir ? Plusieurs indications nous poussent à affirmer que c'est fortement probable.
Les boutiques de vape en ligne ont pour la plupart appréhendé ce risque de pénurie et se sont constitué des stocks plus importants que la normale. Les professionnels de la vape ont réussi pour la plupart à devancer le phénomène en passant des commandes plus importantes avant la fermeture des usines. Mais rien ne dure jamais et si la production chinoise ne reprend pas rapidement, de grosses ruptures de stock sont à envisager.
Dans l'état actuel des choses, certaines références sont déjà en rupture de stock. Au fur et à mesure que les jours passent, de plus en plus de références deviennent indisponibles.
Nous comprenons bien que la situation du réapprovisionnement concernant les cigarettes électronique est plutôt délicate. Mais est-ce que cela concerne également les e liquides pour vapoteuse ?
Majoritairement fabriqués en France, aux USA et en Europe, les e liquides que nous consommons quotidiennement semblent être à l'abri d'une pénurie semblable à celle que commence à connaître l'e cigarette. Cependant, de nombreux fabricants d'e liquides sont également dépendants de matières premières provenant de Chine. La Chine produit, en effet, de nombreux flacons en plastique et des arômes. En cas de fermeture des frontières au sein de l'Europe, les bases PG et VG sont majoritairement fabriquées en Suisse et en Allemagne. Là encore, si les stocks des professionnels de la vape sont confortables, ils ne sont pas éternels ! Enfin de nombreux fabricants français de e-liquide ont stoppé une partie de leur production afin de produire du gel hydroalcoolique. Il ne devrait pas y avoir de rupture totale, mais les délais de production et de livraison des fabricants sont clairement impactés. Plusieurs semaines peuvent s'écouler avant qu'une référence soit à nouveau en stock.
Malheureusement, votre site internet préféré de vente en ligne de cigarette électronique commence à être lui aussi à être touché par des ruptures de stocks. Nous en sommes sincèrement navrés et nous faisons notre possible en passant des commandes massives. Si nos commandes sont validées auprès de nos fournisseurs, ils ne sont pas encore dans la mesure de nous donner des dates de réapprovisionnement garanties. Les stocks sont limités mais notre équipe reste mobilisée, chaque commande est préparée sous 12 à 24H.
Céder à la panique générale n'est pas une bonne idée, cela amplifierait la pénurie. Mais de nombreux vapoteurs et vapoteuses ayant réussi à arrêter de fumer ne se voient pas arrêter de vaper pour autant ! Constituez-vous une petite réserve pour 1 mois, cela vous évitera des désagréments et des soucis.
Nous constatons qu'une prochaine pénurie de cigarette électronique, de ses consommables et d'e-liquides pointe le bout de son nez. Mais cette pandémie de Coronavirus pose d'autres questions. Est-il possible de contracter le virus en recevant un colis de cigarette électronique provenant de Chine ? Y-a-t-il un risque de contamination si on commande une cigarette électronique en ligne alors qu'elle provient du principal foyer d'épidémie ?
Peut-on être contaminé par le Coronavirus au contact d'un colis provenant de Chine ?
Le virus a besoin de conditions bien spécifiques pour rester en vie et donc pour être transmissible. Le moyen de transmission reste d'un hôte à un autre en contact direct que ce soit par contact physique, des postillons ou des éternuements.
Le Coronavirus a une durée de vie de 24 heures sur un carton. Au bout de ce délai, il meurt en l'absence d'un milieu favorable pour se développer. Un potentiel virus serait dans un environnement qui n'est absolument pas favorable pour rester fonctionnel, déclare Manuel Rosa-Calatrava, Directeur de recherche à l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. "Le risque de transmission est extrêmement faible, pour ne pas dire inexistant" d'après Thomas Baumert, médecin spécialiste des maladies virales au CHU de Strasbourg.
De notre côté, nous prenons toutes les précautions nécessaires afin d’assurer la sécurité de nos équipes : gels hydroalcooliques, masques, gants...
Nous vous recommandons de ne pas faire vapoter un proche sur votre matériel et de laver régulièrement votre drip tip. Partagez-nous votre avis sur le Coronavirus et l'utilisation de votre cigarette électronique.